Dimanche, 90 ans

Pour les 90 ans d'une amie, "ma deuxième maman" disais-je autrefois. Maintenant on se voit si peu, il faut franchir la mer.

Un vase, un pot, et des fleurs

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 MDR à la maison la seule chose qu'on m'a dite c'est qu'il y avait une vache là, tu la vois ?
N'importe quoi...
;-))

Le fond est un essai de pigments. Pas du tout en prévision de fleurs.

J'ai voulu l'éclaircir.

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.Et puis j'ai trouvé le pot complètement déséquilibré. Il n'est pas conçu avant, pas dessiné, et je le trouvais bien peint mais tordu à droite.

Je l'aimais mieux avant mais au moins il tient debout.

C'est pour envoyer, à quelqu'un qui expose mes courriers sur son buffet comme si j'étais la Madone.

Ca fait du bien d'avoir des fans tout terrain, toujours contents. Cela ne fait peut être pas beaucoup progresser mais ça motive énormément. 

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Maturu, on le garde

Après une nuit calme, l'homme maori s'est calmé aussi. Un peu de blanc et une belle coiffure et il a aussi fumé la moquette des montagnes de son pays pour s'apaiser et son visage agressif d'hier ( article précédent) est devenu regardable. Alors on le garde.


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Je l'aime bien. Je l'ai appelé Maturu, bien sûr prononcé à la maori, les U sont des OU, et on rrrroule les RRRRR.

Il ira sous la terrasse en bois où un petit bout de mur de planches est consacré aux portraits colorés, il rejoindra d'autres créatures qui vivent là, dehors sous abri, des êtres qui n'ont peur ni du froid ni du chaud ni de rien.
Une place pour chacun.




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distraction

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Je ne vais pas le garder. Mais à gauche, j'aurais dû m'arrêter là. 

J'ai trop rempli autour comme on le voit à droite. Il vaut mieux garder plus de blanc.

Très bizarre, pas beau, agressif, pourtant j'avais en tête une déesse khmère.

Mais je suis entrain de regarder une série qui se passe en Nouvelle Zélande, et les hommes sont pleins de tatouages maoris merveilleux et merveilleusement inquiétants parfois.

J'ai un peu exorcisé tout ce qu'on ressent dans ce feuilleton. Top of the lake, de Jane Campion.

Tiens ça me rappelle cet auteur qui a fait quelques polars situés dans ce pays. Je n'ai plus son nom en tête.  Un pays grandiose.

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Se décomplexer

J'ai emprunté en médiathèque un livre de gravures de Picasso, du Musée d'art moderne de Saint Etienne.
Ce sont des gravures sur cuivre qui demandent une grande dextérité et une vision du dessin, c'est très compliqué. J'y lis que l'artiste aimait dessiner et  graver, sans lever la main, d'un trait continu sur toute l'oeuvre.
Le fonctionnement de la gravure demande beaucoup d'expérience, ce qui est creusé, ce qui est gravé et apparaît ou pas, en négatif, en reliefs. Picasso a inventé des techniques et trafiqué des outils pour varier les rendus. Il en faisait facilement huit par jour, la nuit essentiellement.

Dans ce livre : corps, sexes, formes et déformes à profusion.

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On rêve de voir le créateur à l'ouvrage sur les plaques de cuivre. Car le rendu sur papier est une chose, une étape, mais le travail sur la plaque est la matrice, si difficile à réaliser !


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J'adore les couleurs mais le noir et blanc si contrasté, c'est quelque chose !


Voir toutes ces oeuvres et ces corps décomplexés c'est le genre de truc jouissif qui te donne envie de te lancer à dessiner des corps en deux minutes, comme tu peux.

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quelques brins d'herbe la rendaient attendrissante

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De la paume d'une main invisible il cherchait son appui

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Tournis des fonds

J'ai rejoué avec les projections d'encres et peinture posées sur une plaque de verre, celle qu'une amie m'a donnée, puis ensuite on applique une feuille par dessus.
J'ai pris de tout comme support. Feuille blanche, feuille déjà peinte moche, page de calendrier.


Sur la feuille vierge, finalement...après rajouts de gouache.

C'est la première fois que je fais un truc de ce style.

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Sur la feuille déjà peinte les marques posées ont donné ça :

Dans quel sens faudra-t-il la prendre ?

Tournicotons

Beuh ? Nous verrons...plus tard.


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Sur la page-photo d'un calendrier, c'est très étonnant.
Là aussi ça donne le tournis.

Glupss
Quelques retouches pour voir
En sombre contrasté
Ca dépote !!

En noir et blanc

Ouh la la. Il y a de quoi faire mais presque trop. Ce ne sera pas le plus facile même si l'accroche, l'évocation, l'imaginaire y sont forts. A la limite il n'y a rien à ajouter ou si peu.







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Finitions et bizarreries dominicales

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.Upside down

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Et un peu d'encres ( magenta et sépia)  pour foncer en haut

Quand je prends les photos c'est pas sec, j'aime bien les traces.

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Et puis tous les dimanches après le repas on croque à deux, souvent des chats.
D'après modèle ou pas et aujourd'hui sans gomme direct pastel. On se lâche.
Des créatures tordues et bizarres. Vivantes quand même.



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Ci dessous pastels sur une feuille utilisée en "protection"sous des croquis et peintures.
J'aime bien ce qu'elles donnent à force, tous ces coups de crayons qui ont débordé et ces taches de peintures échappées.

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Oui et Non

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des fois oui

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Des fois non


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