2 oct. 2016

Reprise... Vive l'automne !

Et voilà ouf l'été est passé.

Non ce n'est pas mon truc, pas ma saison préférée, je ne sais depuis quand cela a commencé.
Avec la perte du travail, entre autre, avec la chaleur qui devient moins supportable, avec le temps qui passe et ne ramènera pas les vacances enfantines ni les vacances tout court. C'est vrai qu'il y eut une vie où l'été fut gai, charmant, nomade, insouciant et léger. Beaucoup plus que mes étés de maintenant.
Il me manque une maison en bord de mer breton ou normand. Cela viendra, au moins dans mes rêves.

Pour ce qui est de créer, de peindre ou dessiner, pour l'instant l'été c'est bernique, macache, proche de zéro. Cela fait deux, trois, ans que je me replie dans l'ombre au frais, loin de la pièce où je peins. Je vis ensuite les premières fraicheurs comme un soulagement, je vois septembre comme une renaissance.

D'autant que ce fut la reprise de l'atelier à l'école d'art et que ce fut joyeux et prolifique.

La prof nous a proposé une chose simple pour se remettre en route. Des photocopies en petit format carré de photos de la haie proche de l'école, à coller sur une grande feuille. Et des bouts de feuillages à poser aussi quelque part. Faire disparaître la photocopie, et tenter de se faire rejoindre les deux éléments.
Pastels de tous les verts, gris, noirs et ocres-jaunes.

Un petit aperçu ;




En sortant de la séance de 2h30 je me suis dit que c'est vraiment ce que j'ai envie de faire. Je dois me consacrer plus à la création picturale cette année. Trouver des voies, persévérer, apprendre, pratiquer chez moi à nouveau de manière plus régulière.

J'ai ressorti des magazines de photos d'animaux. Et décidé de faire des séries de croquis. L'idée c'est de partir d'abord du réel, pour ensuite me sentir plus à l'aise pour inventer des animaux animés.

Ce dimanche, c'est un scoop, j'ai enfin passé du temps dans mon bureau. Juste du crayon puis un peu d'encre et de pastel. Léger, prendre des marques, saisir quelques traits, se remettre en selle, ne pas s'appesantir, rester sur les premiers gestes. Se faire plaisir sur l'instantané, comme j'aime, sans se juger, sans mal se juger comme je le fais régulièrement.